Une fois la caisse rouge rapatriée, j’ai dans un premier temps demandé à mon ami Cédric PFEFFER, le boss du garage Autopassion63, de greffer à cette auto un bac à batterie ainsi qu’un bac de roue de secours.
En effet, dans le projet initial, l’ancien propriétaire les avait découpées, certainement dans l’objectif d’alléger la caisse.
Un super travail exécuté par Cédric dans les règles de l’art. 😉
L’étape qui suivit fut assurément la plus pénible, mais la plus instructive pour connaître l’état initial de la carrosserie.
En effet, dans le but de préparer le sablage, il fallait gratter intégralement le dessous de la caisse, passages de roue compris.
Je me suis attelé à la tâche qui m’a demandé plusieurs jours de travail. Entre décapeur thermique, couteaux de grattage et grignoteuse à air comprimé, c’est une étape importante que je recommande à tous ceux qui veulent une restauration ultime !
Mais le résultat final est plutôt satisfaisant et a permis de valider que cette caisse n’était finalement pas sujette à la corrosion comme certaines autres.
Il est incroyable de constater qu’entre 2 séries de GTV6, certains exemplaires sont sujets à la corrosion et d’autres pas. Est-ce lié à la qualité des aciers qui était fluctuante à l’époque ? Ou bien à une mauvaise maîtrise des conditions de traitement de galvanisation ?
Là, nous sommes plutôt rassurés pour la suite !
Grattage de la caisse :